En 1823, Marie-Joseph Farcot fonde un petit établissement à Paris qu’il transfère ensuite près du pont d’Austerlitz. Il y fabrique des machines en tout genre, surtout des pompes. En 1846, le terrain est exproprié pour la construction du chemin de fer de Lyon. Marie-Joseph Farcot choisit alors de s’implanter à Saint-Ouen, attiré par la proximité de Paris. C’est l’un des premiers industriels à s’installer en banlieue. Marie-Jospeh Farcot fut conseiller municipal de Saint-Ouen de 1850 à 1871. Son fils, Joseph Farcot est associé à la nouvelle usine dès son ouverture. Il devient ingénieur en chef en 1854 et contrôle tous les dessins de construction ou d’appareils. La société Farcot et ses Fils est fondée en 1859. Dans les années 1875-1880, Joseph Farcot gagne une reconnaissance nationale avec l'obtention du prix Plumey par l'Académie des Sciences pour son invention du servo-moteur (amplificateur de puissance). Il est élu conseiller municipal de 1871 à 1881. En 1924, André Citroën rachète l’ensemble des bâtiments pour y établir un atelier d’emboutissage spécialisé dans la production de petites pièces de carrosserie en grandes séries. | |